dimanche 25 janvier 2009

Insomnia


J’aime mon insomnia,
Quand elle m’inspire des idées nouvelles ou qu’elle donne du pep à ma créativité.
Quand elle me permet de voir un film qui me plairait.
Quand elle me pousse en dehors de la maison
Quand elle me permet de clôturer des dossiers de travail compliqués
Quand je suis plein d’énergie
Quand elle gonfle mon amour
Quand je me sens bien entouré

Je hais mon insomnia,
Quand je nage dans la boue de cendres noires de mon passée et les précipitations mes peurs
Quand je passe la nuit à regarder des clips sur MTV
Quand elle me garde à la maison
Quand je sens le temps gâché
Quand je me sens nase
Quand elle épuise mon amour
Quand je vois le vide autour de moi

Insomnia, mon amie de longue date. C’est dommage que jour après jour, je te vois plus comme maladie que plaisir. Est-ce le temps qui passe et ma jeunesse qui s’en va ?
Je ne peux donner de réponse à cette question, bien qu’elle est au bout de ma langue.

Dommage !

samedi 24 janvier 2009

La haine


Viens ! Ne fuis pas! Arrête-toi! N’est pas peur. Oui, arrête toi et soit tranquille ! N’est crainte.
Je t’attraperai ensuite par ton épaule et je te plierai en bas avec la force de ma main. Je planterai mon couteau dans ton sternum. Tu te plieras de douleur. Je te lèverai en haut quand même et je t’assignerai deux grands coups en plein ventre.
Tu va crier comme un gamin. Tu va chialer comme une gonzesse. Je sourirai de pleines dents. Et je te pousserai vers le coté pour éviter que ton sang ne tacherait mes habits. Tu ramperas devant moi en essayant de fuir. Je te poursuivrai tranquillement. Je te tiendrai par les cheveux, et je cracherai dans ton visage.
Puis je j’enfoncerai ta tête par terre, et je commencerai à la marteler à coup de pied. Je savourerai le bruit mat de tes dents qui s’écrabouilleraient et celui de tes pommettes qui s’écraseraient. J’essuierai, ensuite, mes chaussures contre tes vêtements. Je ne manquerai pas de t’assigner deux grands coups de pieds, un dans le dos et l’autre sur les fesses.
Je m’éloignerai un peu. Je m’allumerai une cigarette. Puis je reviendrai vers toi. J’ouvrirai ma braguette et je pisserai dessus. Je t’arroserai la tête, le corps et les pieds.
Je refermerai ma braguette tout en souriant. Puis j’éteindrai ma cigarette dans tes cheveux. Je sentirai que la vie est entrain de te quitter petit à petit. Alors je ramènerai un jerricane d’essence que je verserai sur toi. J’allumerai une allumette et je la jetterai sur toi. Je savourerai tes derniers cris de douleurs. Je resterai à te contempler jusqu'à ce que tu deviennes compétemment calciné. Je ne manquerai quand même pas de te kicker avant, de partir en laissant le vent apparié tes cendres derrière moi.

Et ce chaque jour que je ferai ainsi. Je te tuerai encore et encore. Toi, la peur, mon ennemi juré. J’ai une énorme haine contre la toi. Une haine qu’aucune vengeance ne pourra assouvir.

dimanche 18 janvier 2009

La bête


Il a poussé la porte de l’appartement après avoir tourné la clé. Il la laissa entrer devant lui. Bien qu’il fasse sombre, la lumière de la pleine lune éclairait un peu l’intérieur à travers les vitres de la fenêtre.
Alors d’un petit geste, il referma la porte, et puis il la tira vers lui. Ses lèvres se sont vite collées sur les leurs, alors que son bras droit enlaça avec force la gracieuse poitrine contre la sienne. Il a senti la fille lui donné un coup de rein contre son corps pour vouloir s’échapper. Il attrapa, alors, sa petite main et enfoncé ses doigts entre les siens. Certes son cerveau continuait a fonctionné, mais c’est la bête au fond de lui qui a pris la maitrise de la situation. Il a oublié tout ses doutes et le grand respect qu’il avait envers cette très respectable jeune fille qu’il a connu depuis seulement quelques jours dans un café de la capitale.
Il n’a pas hésité a lui mordillé la lèvre quand il a senti le deuxièmes coup de rein, certes plus lent mais beaucoup plus appuyer. Il a alors lancé un petit soupire et un gémissement très discret, dont le souffle n’a fait qu’embrasé le feu à l’intérieur de sa partenaire. La fille ne pouvait pas éloigner sa bouche pulpeuse de ce monstre dont le cou pendait d’une façon inhumaine vers elle. Elle a essayé d’ouvrir les yeux, mais elle les a rapidement refermé quand elle a vu des regards malines et enflammés se refermaient lentement. Elle a senti alors que ce gentil fonctionnaire se transformait en monstre sanguinaire dont les crocs allaient déchirer son corps d’un instant à l’autre.
Elle a essayé de se débattre, mais le gout épissé de sa langue découvrait le plaisir qu’elle avait a cet instant. L’odeur de ses phéromones ne faisait qu’enflammer l’envie de se monstre insolent d’opportunisme.
Il leva la main droite de la fille derrière son propre cou et l’a fait se reposer sur l’arrière de sa tête. Puis, il libera sa main gauche et l’enfonça dans le cou de sa proie. Les doigts caressa tendrement les racines des ses cheveux sur sa nuque alors que son pousse s’épouillait contre sa jugulaire. Il a pris la précaution d’emprisonna l’autre main de la fille contre ses biceps.
Le troisième coup de rein ne montra pas de volonté de se débattre, mais plutôt une envie inconsciente de l’inciter à continuer. C’est pourquoi, il l’a pris encore plus serrer contre son corps, et a enfonce sa lèvre inferieure. Il entrebâilla d’avantage la belle bouche avec sa langue et laissa les deux souffles se malaxer.
Elle sentait paradoxalement que c’est elle qui a tout provoqué, et que cette bête ne faisait que suivre a la lettre ses propres volontés. C’est pourquoi, elle n’a pas hésité à la tirer vers elle quand elle a senti que les lèvres allaient s’échappées.
Il a profité de l’occasion pour la faire tourner autour de lui avec force afin d’accentuer le tourbillon qu’il sentait ensevelir la fille entre ces bras.
Puis tout t’en la tenant avec fermeté contre lui avec son bras droit, il a glisse sa main gauche au dessous des vêtements de sa victime. Il a commencé par lui pincer le creux des reins. Puis, il lui effleura l’estomac. Il glissa ses doigts avec force au dessous du soutien gorge en le levant vers le haut. Il laissa sa main puis son avant bras caresser, pendant quelques instants, horizontalement tout en libérant la belle poitrine. Il descendu lentement après, les doigts bien entrouverts, tout le long du ventre ondulant. Il ramena les doigts au niveau du bas ventre, et puis d’un geste brusque, lui pinça avec force le haut de la jambe droite tout en tirant la peau vers l’extérieure. Il glissa sa main, toute de suite après, su dessous des fesses et les a tirées avec force contre son corps.
La fille a senti alors que cette main indiscrète allumait, un brasier intense, à chaque endroit exploré. Elle a eu l’impression qu’une série d’explosions volcaniques qui s’enchainaient à partir de ses reins, pour monter le long de son corps tout en lui coupant le souffle. Elle a senti ensuite les laves redescendre tout en lui brulant le ventre. Puis comme si un séisme électrique se déclenchait d’un grand cout en lui paralysant tout son être et le collant avec force contre le corps de la bête. Alors d’un geste désespéré elle a essayé de lever les bras pour repousser son assaillant. Mais un grand tourbillon de sensation contradictoire de douleur et de plaisir la enseveli et la avala d’un coup. Elle finira par perdre complètement conscience.
Le Monstre a senti une envie de massacre et de sang monter en lui. Cette belle qui à chaque mouvement de résistance, lui caressa le membre désormais dur comme du bois de chaîne. Il l’a reposé sur son bras gauche, et a plongé sa main gauche pour dégrafer avec force et complète indélicatesse les habits de sa proie.
Soudain, il s’est rendu compte que le corps entre ces griffes était complètement inerte. Il constata les bras lâchés et les yeux retournés de la fille. Il vu la poitrine bouger très discrètement, et la couleur changeant. Alors, il lui a reniflé son souffle et lui a tâté le battement de cœur avec sa tête.

Un mauvais souvenir noir lui a flashé derrière les yeux. Alors, il a porté la fille entre ses bras vers le lit, s’asseyait quelque minute à côté d’elle, pour finalement ressortir bruler une clope.

Equilibrium


Je suis un Equilibrium. C’est un métier assez peu connue bien qu’il existe depuis que l’homme est devenu homme et que la femme est apparue comme femme. C’est un travail ingrat et sans rémunération. Mais ma vie en dépendrait complètement. Parfois, il est très difficile et je me sens déborder ou même complètement dépassé. Mais d’autres, je m’ennuie a en mourir.
Mon rôle est de réguler le nombre d’idées noires au fond de l’esprit de cet homme qui m’abrite. Je les combatte de toutes mes forces et sans pitié. C’est moi le juge et le bourreau en même temps. Quand j’identifie une monstruosité qui essaye de coloniser mon territoire, je dégaine vite mon sabre et je fonce dessus. Et puis je dois tirer très rapidement sur les rapaces qui attaquent la quiétude de mon troupeau.
Mon problème a moi est que mon protège est assez difficile de caractère. Je dois tout le temps avoir les yeux ouverts. Je dois le surveiller quand il se réveille le matin avec une humeur maussade. Je dois être vigilent quand il souri en prenant de la vitesse dans sa voiture. Hier, j’ai même eu peur quand il s’est laissé aller dans une pente dangereuse alors qu’il ne sait pas du tout skier. Il peut être très con parfois quand ce sentiment de fierté monte en lui. Il a une tendance autodestructrice qui apparait parfois et doit être éradiquée immédiatement. Et puis cette envie qu’il a parfois, à vouloir satisfaire tout le monde au détriment de sa propre personne, au risque de s’auto-consumer.
Paradoxalement, Je me nourri de ces pensées noire que je chasse. J’ai de la chance de ce côté car s’est pas ce qui manque par ici. Mais c’est les armes qui me font défauts parfois. Je les confectionne essentiellement à partir de sa foi, de ses valeurs et de ses objectifs dans la vie. C’est pourquoi, des fois, quand il ignore ces valeurs, je n’arrive plus à détruire mes ennemies. Aussi, mon bouclier perd de son efficacité quand sa foi est perturbée et je deviens ainsi proie facile. Et puis c’est ces objectifs qui me donnent cet instinct de chasseur et me permette de guetter les dangers.
Je dois avouer que jusqu'à maintenant, j’ai arrivé assez souvent à maitriser la situation. Les échecs humiliants que j’ai connus deux ans déjà, ne sont plus que des souvenirs lointains. Mais, je ne dois pas dormir sur mes lauriers, car mes ennemies évoluent et changent de forme et de tactiques chaque jour. Parfois ils m’apparaissent derrière de la jalousie ou de l’envie. D’autre, ils se faufilent avec la peur. Parfois, ils utilisent des gros moyens et attaques avec les chars de la paresse, les missiles de manque d’estimes ou des feux de colère extrême. Récemment,, je les ai même découverts attaquant sous formes d’un désire bestiales et interdit.
Si tu lits ce texte, je te conseille vivement de connaitre ton Equilibrium, et de faire de lui ton meilleur allié. Tu dois l’équiper des armes dont il a besoin et lui renforcer son bouclier. Il a aussi besoin que tu l’aide à améliorer la portée de sont radar afin qu’il augment d’efficacité dans ses missions périlleuses.

Mais surtout souvient toi qu’il a besoin de chasser tout le temps pour pouvoir survivre. Du coup, n’hésite pas a te gratter aux dangers de la vie. Ne craint pas d’approcher des mondes nouveaux ou de vivres des expériences inédites. Car c’est en lui faisant du mal que ton equilibrium vivra.

Un bateau pour deux


Viens me joindre dans mon bateau
Viens sur ma baraque pour deux
Patauger avec moi entre les vagues de la vie
nous partirons ensembles vers les cieux
Le mien est certes étroit et parfois périlleux
quand les vents de la déprime souffleraient
Mais, tu y trouveras assez de place
si tu arriveras à t’y habituer
Et puis c’est de ton imagination
que son harmonisation dépendrait.
Ensemble nous tiendrions le gouvernail
à travers les ouragans et les dangers.
Tu t’en chargeras de la chaudière
et je ramènerai le bois des lointains forets.
Tu organiseras ma place
et c’est la tienne que je peuplerai
Tu peupleras ma place
et sans compter je te donnerai
Les dieux souffleront dans notre voile
mais c’est de notre volonté que sa direction dépondrait.
Nous découvrirons le monde
et notre savoir chaque jour grandirait
Nous rencontrerions des civilisations inconnues
nous grimperions touts les obstacles rencontrés
J’avancerai vers le mieux
et je sèmerai le bien de ta volonté
Tu avanceras vers le mieux
et je partagerai même tes sombres pensées.
Je serai prêts a te donnerai à ma vie
car sans toi ma baraque coulerait

jeudi 15 janvier 2009

La folle et le chomeur.


- Bonsoir ya 3ami el Rajel!, a dit la jeune fille à partir de la fenêtre grillagée de sa chambre. Le ton de sa voix trahissait à peine, la toute petite cervelle que lui a donnée la vie. Mais, son grand rictus et ses yeux égarées montraient qu’il y avait belle et bien un handicap mental.
- Bonsoir, lui répondit t’il depuis le poteau sur le quel ce jeune homme appuyait tout son poids. Ancien étudiant en sciences humaines et actuel chômeur endurci, il adorait passer son temps ainsi dans cette rue, pour contempler le va et vient des gens de retour de leur boulot, ou les jeune filles rentrantes vers le foyer universitaire d’en face. Un verre de café refroidi à la main, une cigarette dans l’autre, rien n’avait de l’importance en ce moment de début de la nuit.
- Qu’est ce que tu fais ya 3ami el Rajel, lui jettera t’elle.
- Rien. barra ched darkom la in9oul il khouk !
- hihihi, Ana na3raf inti fech ta3mel. Inti 9a3ed tbazness!
- Heyya yezitech mil 7ess ou cheditch bitek! tout en commençant à perdre patience. Il ne manquait plus que cette folle pour lui troubler son humeur.
- hihihi, ya bezness !! Je sais que tu veux draguer les filles du foyer!
- …….
- ya bezness, ya bezness, ya bezness,…
- Hayya oskot 3ad! sinon je dirais à ton frère de te casser les os.
- ya bezness, ya bezness, ya bezness,…
- ……..
- Qu’est ce que tu va leur dire à ces filles. vas-tu jouer au médecin résidant ? Ou bien va tu leurs parler de tes affaires agricoles qui donneront récolte en été.
- Silence !
- Je sais ce que tu dis tout le temps à toutes ces filles. Je t’ai toujours entendue de ma chambre. Mais ce soir, je ne te laisserai pas mentir comme d’habitude. à moins que tu fais quelque chose !
- Et quoi donc espèce de folle.
- Moi je ne suis pas folle. Ne dit pas que je suis folle. a-t-elle répondit avec un air très contrarié.
- Ok, tu n’es pas folle. tu es très belle et très intelligente. vas-tu me laisser tranquille maintenant ?
- Est ce que c’est vrai que tu me trouve belle, lui dit elle ayant l’air très excité
- Oui, mais tu as aussi beaucoup plus de d’intelligence que de beauté.
- Tu te moque de moi ??
- …..
- Tu te moque de moi ya bezness, hihihi
- Allez laisse moi tranquille maintenant. tu commence à m’énerver.
- hihihi, je sais que tu n’aime pas quand je te dis ya bezness.
- va-t-on !!! du vent ya mahboula !
- Je ne te laisserai tranquille qu’à une seule condition.
- …..
- ya bezness, ya bezness, ya bezness, hihihi
- qu’es ce que tu veux de moi?
- Je te laisserai tranquille qu’à une seule condition. Apres tu pourras draguer les filles à volonté et je ne te dérangerai plus quand tu les embrasseras sous ma fenêtre avant que le foyer ne ferme ses porte.
- Qu’est ce que tu me veux…..
- Si tu veux que je te laisse tranquille, tu dois faire une chose pour moi.
- Et quoi donc, ya mahboula, va tu parlais et me laisser tranquille.
- Ne m dit plus jamais que je suis mahboula, sinon je veux crier ya bezness, ya bezness, ya bezness de tout ma voix.
- Ok, Ok parle ya a39al tofla fil 7ouma !
- Si tu veux que je te laisse tranquille, tu dois, tu dois, tu dois, tu dois….
- Hey va tu parler, ou non, tout en commençant à rougir de colère.
- Si tu veux que je te laisse tranquille, et ne plus te dire ya bezness, tu dois venir a ma maison et demander ma main de mon père.
- kifech !!!!????
- echbik ter3abt. Tu dois venir à la maison avec une pièce montée de 5 pièces, et demander ma main de mon père comme on le fait dans les séries égyptienne.
- ha ha ha, tu veux que moi, ha ha ha, je viens chez toi, ha ha ha, et demander ta main de ton père, hahahaha. Ca c’est vraiment la meilleure.
- Oui, oui, oui. Mais je dois t’avouer quelque chose.
- Et quoi donc la belle au belle au bois dormante, ha ha ha !
- Quand mon père me demandera mon avis, je refuserai car je n’épouserai jamais un bezness et chômeur et menteur comme toi, hihihi
- Ah !?
- hihihihi.
Alors il a commence à rire lui aussi. A rire aux larmes tellement ca lui a fait marrer.
Puis, il lui a dit bonne nuit, s’est dirigea vers le kiosque a journaux du coin, acheta un journal et commença à marquer des offres d’emplois.

samedi 10 janvier 2009

Le revenant


Le ciel est bleu.
Le soleil caresse mes joues.
Une douce brise de printemps fait bouger mes cheveux.
J’avance dans ce couloir vert entre les champs.
Mes narines se remplissent de cette odeur de la vie qui renait.
Cette odeur, O comme elle est chère pour moi.
Mes yeux, un peu ébloui par la lumière, se rétrécissent comme si j’allai dormir.
Et un grand sourire se dessine sur mon visage.
Un sentiment de plaisir parcourt lentement tout mon corps.
Aujourd’hui la vie est belle.
Elle l’a toujours était, seulement,
J’étais incapable de l’admirer et de deviner ses véritables traits.
Maintenant je la sens même quand c’est difficile.
Est-ce grâce au temps qui soigne les blessures et fait mûrir les fruits de la raison?
Est-ce parce que la couleur de l’optimisme prend le dessus dans ce tableau dessin de mes sentiments?
Ou est-ce la musique du succès qui chante actuellement dans mes oreilles?
Pourtant, je vois toujours mes cicatrices et je les sens qui me piquent quand on appuie dessus.
Pourtant la fatigue, l’ennuie et la peur me narguent de temps en temps.
Pourtant je suis conscient qu’avec chaque réussite, c’est des graines d’échec qui sont semées.
Oui, pourtant je sais que c’est à côté du paradis que se trouverai l’enfer.
Et ben, je pense que si je suis bien, c’est parce que je sombrais!
Et si je vis maintenant, c’est que j’étais mort!
Je suis un revenant qui a conscience de la chance qu’il a eu!
Et puis j’avance,
Et je m’en fous.