dimanche 18 janvier 2009

La bête


Il a poussé la porte de l’appartement après avoir tourné la clé. Il la laissa entrer devant lui. Bien qu’il fasse sombre, la lumière de la pleine lune éclairait un peu l’intérieur à travers les vitres de la fenêtre.
Alors d’un petit geste, il referma la porte, et puis il la tira vers lui. Ses lèvres se sont vite collées sur les leurs, alors que son bras droit enlaça avec force la gracieuse poitrine contre la sienne. Il a senti la fille lui donné un coup de rein contre son corps pour vouloir s’échapper. Il attrapa, alors, sa petite main et enfoncé ses doigts entre les siens. Certes son cerveau continuait a fonctionné, mais c’est la bête au fond de lui qui a pris la maitrise de la situation. Il a oublié tout ses doutes et le grand respect qu’il avait envers cette très respectable jeune fille qu’il a connu depuis seulement quelques jours dans un café de la capitale.
Il n’a pas hésité a lui mordillé la lèvre quand il a senti le deuxièmes coup de rein, certes plus lent mais beaucoup plus appuyer. Il a alors lancé un petit soupire et un gémissement très discret, dont le souffle n’a fait qu’embrasé le feu à l’intérieur de sa partenaire. La fille ne pouvait pas éloigner sa bouche pulpeuse de ce monstre dont le cou pendait d’une façon inhumaine vers elle. Elle a essayé d’ouvrir les yeux, mais elle les a rapidement refermé quand elle a vu des regards malines et enflammés se refermaient lentement. Elle a senti alors que ce gentil fonctionnaire se transformait en monstre sanguinaire dont les crocs allaient déchirer son corps d’un instant à l’autre.
Elle a essayé de se débattre, mais le gout épissé de sa langue découvrait le plaisir qu’elle avait a cet instant. L’odeur de ses phéromones ne faisait qu’enflammer l’envie de se monstre insolent d’opportunisme.
Il leva la main droite de la fille derrière son propre cou et l’a fait se reposer sur l’arrière de sa tête. Puis, il libera sa main gauche et l’enfonça dans le cou de sa proie. Les doigts caressa tendrement les racines des ses cheveux sur sa nuque alors que son pousse s’épouillait contre sa jugulaire. Il a pris la précaution d’emprisonna l’autre main de la fille contre ses biceps.
Le troisième coup de rein ne montra pas de volonté de se débattre, mais plutôt une envie inconsciente de l’inciter à continuer. C’est pourquoi, il l’a pris encore plus serrer contre son corps, et a enfonce sa lèvre inferieure. Il entrebâilla d’avantage la belle bouche avec sa langue et laissa les deux souffles se malaxer.
Elle sentait paradoxalement que c’est elle qui a tout provoqué, et que cette bête ne faisait que suivre a la lettre ses propres volontés. C’est pourquoi, elle n’a pas hésité à la tirer vers elle quand elle a senti que les lèvres allaient s’échappées.
Il a profité de l’occasion pour la faire tourner autour de lui avec force afin d’accentuer le tourbillon qu’il sentait ensevelir la fille entre ces bras.
Puis tout t’en la tenant avec fermeté contre lui avec son bras droit, il a glisse sa main gauche au dessous des vêtements de sa victime. Il a commencé par lui pincer le creux des reins. Puis, il lui effleura l’estomac. Il glissa ses doigts avec force au dessous du soutien gorge en le levant vers le haut. Il laissa sa main puis son avant bras caresser, pendant quelques instants, horizontalement tout en libérant la belle poitrine. Il descendu lentement après, les doigts bien entrouverts, tout le long du ventre ondulant. Il ramena les doigts au niveau du bas ventre, et puis d’un geste brusque, lui pinça avec force le haut de la jambe droite tout en tirant la peau vers l’extérieure. Il glissa sa main, toute de suite après, su dessous des fesses et les a tirées avec force contre son corps.
La fille a senti alors que cette main indiscrète allumait, un brasier intense, à chaque endroit exploré. Elle a eu l’impression qu’une série d’explosions volcaniques qui s’enchainaient à partir de ses reins, pour monter le long de son corps tout en lui coupant le souffle. Elle a senti ensuite les laves redescendre tout en lui brulant le ventre. Puis comme si un séisme électrique se déclenchait d’un grand cout en lui paralysant tout son être et le collant avec force contre le corps de la bête. Alors d’un geste désespéré elle a essayé de lever les bras pour repousser son assaillant. Mais un grand tourbillon de sensation contradictoire de douleur et de plaisir la enseveli et la avala d’un coup. Elle finira par perdre complètement conscience.
Le Monstre a senti une envie de massacre et de sang monter en lui. Cette belle qui à chaque mouvement de résistance, lui caressa le membre désormais dur comme du bois de chaîne. Il l’a reposé sur son bras gauche, et a plongé sa main gauche pour dégrafer avec force et complète indélicatesse les habits de sa proie.
Soudain, il s’est rendu compte que le corps entre ces griffes était complètement inerte. Il constata les bras lâchés et les yeux retournés de la fille. Il vu la poitrine bouger très discrètement, et la couleur changeant. Alors, il lui a reniflé son souffle et lui a tâté le battement de cœur avec sa tête.

Un mauvais souvenir noir lui a flashé derrière les yeux. Alors, il a porté la fille entre ses bras vers le lit, s’asseyait quelque minute à côté d’elle, pour finalement ressortir bruler une clope.

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